A tous ces contrats que nous signons comme une façon de mettre nos vies sous cautions. Aux larmes sourdes tombant comme des pierres lourdes sur le sol des âmes colonisées par la terreur esclavagiste des banquiers, fâcheux dépositaires de nos vies à présent vendues sans en avoir eu le choix.
A ce mal nocturne de nos émois fracassant le silence moribond de la nuit, pâle transfiguration de tant de souffrances résidant en nous. A la violence physique et psychique gravée par le poing et la parole sale et brutale lancées contre tous ceux qui refusent de rentrer sagement dans les rangs et finissant sous les ponts.
A l’ivresse de la désobéissance civile qui s’impose comme une conséquence logique, face à toutes ces chaines accrochées à nos pieds au travers d’un système éducatif, n’ayant d’autre fonction que la servitude docile de l’être qui signe son propre arrêt de mort.
A la femme vertueuse qui accompagnera chacun de nos combats, nous dédions notre corps à son âme déchue par des raisons mystiques et idéologiques, ne respectant aucune logique, si ce n’est le fait de n’accorder aucun amour à l’arbre dont nous sommes pourtant le fruit.
A la sagesse non jouissive de l’individu qui en viendra à comprendre que son unique bonheur réside dans l’acceptation véridique de la mort comme un acte de libération. A la triste réalité de notre acceptation tacite de notre situation d’esclave, sans avoir oser bouger le petit doigt.
A l’impudence de ceux qui gouvernent sans comprendre ce qu’ils font ainsi qu’à la gloire de ceux qui comprennent sans pouvoir gouverner ; nous nous bâterons contre les premiers avec le même courage que leur perversité aura réduit notre vie et celle de nos enfants à une simple donnée numérique.
Il n’y aura aucun pardon, aucun traité de paix et aucune transaction. Aucun pourparlers, aucune reddition et aucune rédemption. Nous sommes morts par le simple fait d’être né et par ce simple fait nos bourreaux s’en trouveront condamnés. Pendu et démembré aux quatre coins d’une île déserte battant pavillon de complaisance dont la porte d’entrée ne pourra être fracturée par un huissier…
L’errance de ceux qui auront fait le choix de se nourrir d’argent, dessinera la route menant vers l’enfer des damnés, chemin que nul n’empruntera dès lors sous peine de connaître la gueule du Diable qui gît par-delà ces contrées où les murs ne seront plus tapissés par des contrats d’infortune éternelle !
Lu et approuvé
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