Je n’ai pu donner qu’un brin d’importance à la chance de pouvoir t’aduler, t’admirer sans cesse te consumer, jusqu’à en oublier l’ombre de ma volonté. J’ai ravivé plus d’un fois la flamme de notre histoire, tout en sachant que tu me conduisais tout droit vers le néant, dans cette endroit où n’existe ni le noir ni le banc. Pour autant, je n’ai pas grandi, voyant en toi le dernier souffle de ma vie. On choisit tous notre déchéance, condamné à la décrépitude puis d’aller airer de l’autre côté. Il y a mile façons de connaître la mort, celle que tu nous proposes n’est pas la plus noble. Je ne t’en veux pas, nous devons tous assumer un quotidien parfois inhumain. Du coup, je t’ai prise au creux de ma paume, pensant que tu pourrais peut-être apporter un peu de gaîté à tous ces jours désespérés, tu m’auras rendu accro et cela, jusqu’à la dernière limite. Il y a peu, je me suis rendu compte de la véhémence de la dépendance car, il ne faut pas se leurrer, vivre avec toi finit
Recueil de texte court (en français) se référant pour chacun à un thème différent.