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Affichage des articles associés au libellé blog ben leurquin

Vous me rejoindrez...

Soudain, surgit dans ma mémoire des spectres de mon passé venu dévorer mon âme en compensation du mal que je leurs ai fait. J’aimerais vous dire que cette histoire va bien se terminer mais je dois à présent payer la somme de mes erreurs passées car oui, j’ai tué. Il n’y aura donc aucune fanfare au jour de ma mort.  Les étoiles resteront bien en place et la lune ne partira pas se coucher de bonne heure. Les églises resteront silencieuses au passage de mon cadavre démembré et aucune messe ne sera prononcée. Je n’ai nul besoin de votre pitié. Cachés derrière votre écran vous ne valûtes pas plus que moi, je parlerai de vos noms dans le royaume des morts. Là, où une place de choix sera réservée aux traîtres que vous êtes, pourvu d’une langue de vipère quand vous êtes en groupe mais toutefois plus taiseux que mile tombeaux, quand il s’agit de vous justifier du haut de votre singularité. Nous nous reverrons. Nous nous reverrons dans les limbes de l’oubli. Ce n’est pas une pr...

La rupture

La perte de mon unique amour se fit en une fraction de secondes, me laissant seul face à l'éternité. De ces quelques paroles assassines que ma belle me planta dans l'âme, me faisant comprendre qu'elle en aimait un autre, il ne resta de moi qu'un être blafard, livide, d'un amour propre parti en vacance sur une terre aride où ne pousse que la souffrance de l'abandon. J'ai du me rendre à l'évidence en écoutant ses propos, son action était préméditée et résolue: "Raclure! Impuissant! Tu es la pire chose qui me soit arrivée... Je te quitte, je ne t'aime plus! ", me dit la sauvage que j'avais pourtant aimé durant tant d'années.  Le mal que je ressentis quand ses mots traversèrent mon esprit me firent l'effet d'un laser tranchant les hémisphères de mon cerveaux, dans une chaleur si intense que la brûlure  de cette opération symbolique allait laisser tomber deux parties de mon visage sur le sol de la cuisine, pour qu'i...

Lépreux de l'âme

Du spectacle désolant de « lépreux de l’âme », homme ou femme gisant au bout d’une corde pendue dans la forêt des damnés, il ne reste que la tristesse de leurs actes passés, une sorte de songe de ce que fut l'humanité à présent décimée. Nul n’oserait prononcer le nom de leur bourreau ni même situer l’endroit précis où se trouve cet antre de la mort ; cimetière des âmes déchues, sous peine de connaitre le gourou du « Démon des Sept Lunes de pierres » - gardien de la Démonie, petite main de l’horreur absolue dont il faut taire le nom… « Lépreux ! Lépreux ! », Scande avec éclat le Démon des Sept Lunes de pierres à ces hommes ou ces femmes basculant au bout de leurs vies : « Vous ! Riches et mécréants, vous demeurerez en ces lieux comme le reliquat de ce que fût votre espèce ! Grasse, sale et puante. Impudente de désirs sadiques et morbides sous le couvert de l’argent. Vous fûtes bannis du jardin d’Éden comme de cette planète Terre dé...

Une femme c'est forcément ça!

Dévorante d’une beauté insolente, jugée et assassinée bien avant l'heure et sans en avoir eut le choix... La jeune femme sera la victime corolaire de l'autre, la laide, la sale, la puante, la bestiale, la "pute" pour le dire platement.  Celle qui arpente les rues et qui fait usage de ses charmes  comme on vend son âme au Diable, semble faire autant de mal aux autres femmes, qu'elle ne s'en inflige à elle-même. Et pourtant, qu'elle est le ou la vraie coupable dans toute cette histoire?  La belle enfant payera p our toutes celles qualifiées de "catin" - qu'elles soient réelles ou numériques - par des hommes bêtes, muni d'un QI leurs permettant à peine de mouvoir leurs cerveaux coincés entre leurs jambes mais, tout à fait à même d'arriver à leur fin en matière de sexe puisqu'il s'agit là de l'unique but qu'ils se seront donnés en  cette heure tardive, à la sortie d'un bar après n'avoir trouvé aucun "remè...

Mamy fait du porno!

Exhibées sur la toile, mile femmes se donnent sans oser penser que la société n’a toujours fait qu’évoluer, que d’une culotte de la taille d’un pantalon dont elles étaient vêtues dans les années cinquante, il ne reste qu’une ficelle qu’elles ne portent plus que les jours où elles sont réglées, mais qui du haut de leurs ignorances ne sont pas au fait de la contenance cyclique de l’histoire, que de ce corps dénudé, d’ici cinquante ans, nous serons tous de voiles et de tuniques accoutrés.   Il n’en reste pas moins, que de cette pratique sexuelle, à exhiber ses organes, façon de penser que taille d’un bonnet équivaut forcément à l’émerveillement de leurs personnalités, elles s’en retrouveront un jour face à leurs petits enfants, que de cette vidéo porno faite dans les années 2000, tournée à une époque où la maturité ne les épaulait pas, elles ne pourront que se justifier pendant mile ans face à cette génération grandissante leur demandant du haut de leur crédulité : « mamy, c...