Il n’y a pas plus de folie, qu’une somme d’idées fixes devenues perpétuelles, se répétant inlassablement comme un cœur qui veut battre, mais ne pouvant se gorger du désir d’avancer. Ces hommes fonctionnent dans une sorte de circuit fermé, dont-ils cachent si habilement l’entrée que plus d’un médecin se fera duper. Parsemant leurs pensées les plus chères au milieu d’un discours de « tarés » : ils ne peuvent se résumer à cette brindille, que nous nommons la forêt. On regarde bien souvent le « fou » à la manière d’une proie tombée. Ecartelée sous les feux normatifs d’une société sans pitié. On fait de leurs cas de démences, une sorte de palliatif justifiant la normalité, là où de toutes évidences, le « dingue » ne pourra être que jugé. A vrai dire, il me semble en simple homme de science, que le « fou » n’est jamais celui qu’on désire condamner. Darwin ou pas, il est force de constater, que...
Recueil de texte court (en français) se référant pour chacun à un thème différent.