Accéder au contenu principal

la folie sociétaire

         
Il n’y a pas plus de folie, qu’une somme d’idées fixes devenues perpétuelles, se répétant inlassablement comme un cœur qui veut battre, mais ne pouvant se gorger du désir d’avancer.

Ces hommes fonctionnent dans une sorte de circuit fermé, dont-ils cachent si habilement l’entrée que plus d’un médecin se fera duper.  Parsemant leurs pensées les plus chères au milieu d’un discours de « tarés » : ils ne peuvent se résumer à cette brindille, que nous nommons la forêt.



On regarde bien souvent le « fou » à la manière d’une proie tombée. Ecartelée sous les feux normatifs d’une société sans pitié.  On fait de leurs cas de démences, une sorte de palliatif justifiant la normalité, là où de toutes évidences, le « dingue » ne pourra être que jugé.

A vrai dire, il me semble en simple homme de science, que le « fou » n’est jamais celui qu’on désire condamner. Darwin ou pas, il est force de constater, que la brebis est humaine et que le malade est berger.

De nos jours, l’homme vit dans une sorte de mouvement continuel, dont il ne peut s’extirper tant il est prisonnier. Il nous faut bien l’admettre, nous avons si souvent peur de penser, que tout cela pourrait changer au travers d’un simple souhait. Nous préférons accumuler des biens à la manière d’un troupeau, guidés par des malades qui veulent avant tout notre peau.

Une fois que nous nous sentons accablés par ces choses et notre crédulité, nous nous délestons dans un vote qui nous sera conseillé. La mécanique se poursuit de gauche à droite, sans une remise en questions, de cette folie sociétaire qui nous nommons déraison.

Il arrivera enfin ce moment tant attendu, où la Mère Nature nous mettra tous nus. Sans échiquier pour nous permettre de continuer, l’évolution s’arrêtera au sommet de notre bonté. Vous pouvez croire en Dieu, Alla ou ce mal incarné, j’aime les hommes qui comprennent que le fou est rarement le plus insensé.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

comment trouver un bon film?

Je pense qu'il est relativement simple de répondre à cette question quand on n'est pas trop jeune, et que l'on a déjà surfer un peu sur le web. Si vous faites une recherche dans google sur, par exemple: "les meilleurs films de SF", "les meilleurs films d'horreur", etc. Il y a de fortes chances pour qu'en belgique, vous soyez redirigé via google vers les trois sites suivant: Vokdaster, IMDB est Sens critique . Sans vouloir pousser le raisonnement trop loin et, puisque nous ne cherchons que de bons films à voir, je pense fermement que pour la majorité des personnes qui n'ont pas une grande, grande culture en cinéma, la liste des 250 plus grands films de tous les temps par le site IMDB , sera déjà un bon point de départ. Au travers de cette liste de 250 films, vous trouverez la majeure partie des films "grand public" qui ont fait l'histoire du cinéma. Il est à noter que, quand IMBD était un site qui comptait moins de

une autre histoire de l'Amérique

Comme vous le savez sans doute, nous sommes profondément influencés par l'image que véhicule les USA à l'étranger.  Beaucoup ont coutume de dire que les Etats-Unis d'Amérique dirigent le monde, sans pouvoir apporter de l'eau à leur rhétorique. Je vous propose donc de découvrir une série de 10 reportages d'une heure, d'  Oliver Stone  sur ce qui lui semble être la véritable histoire de l'Amérique. Vous y comprendrez notamment le fonctionnement des USA en matière de politique étrangère, de gestion de conflit interne et externe, de résolution de croissance, d'optique de développement, on ne devient pas les "gendarmes du monde" sans raison. Il est possible de regarder le premier épisode de cette série sur youtube:  oliver stone: une autre histoire de l'amérique: lien youtube NB: les épisodes de cette série sont bel et bien posté, probablement illégalement sur youtube mais ils ne sont pas placés dans la visionneuse youtube dans le bon o

L'ignorance du Serpent

      Ce matin, je me suis réveillé tout rampant, le sang froid, avec un physique peu charmant, je me suis réveillé Serpent.     Nul ne sait comment ni pourquoi mais la situation était celle-là et je devais l'accepter de cette manière car je ne pouvais rien y faire.     Sortant de mon panier pour aller travailler, les gens criaient à la vue de mon passage et de ce que je représentais. Je les comprenais évidemment mais je n'avais pourtant aucune envie de leurs faire peur et encore moins de les mordre ni d'être méchant.     J'avais beau hurler dans le vide de mon esprit et siffler autant que je le pus, rien n'y faisait; j'étais devenu un serpent, les gens me jugeaient comme un nuisible.  Petit à petit, je compris de mieux en mieux ce que signifiait le fait d'être différent, aux yeux des hommes, des femmes et des enfants. Il faut dire que certains naissent avec un bras ou une jambe en moins et on les catalogue comme différents, un peu comme dans Elephant man,