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Articles

Affichage des articles du 2025

La poule du curé et la ruse du malin

  Tu te lèveras comme tous les matins pour vaquer à tes activités quotidiennes, tu n’en auras même plus conscience. Tu regarderas les gens autour de toi marcher, courir et s’enfuir, tu n’en auras plus conscience. Tu rigoleras par habitude, la vie est ainsi faite, celui qui ne rît pas est quelqu’un qui est en dépression, tu n'auras plus conscience de rire pour le plaisir de l’acte accompli mais bien par sympathie.   Les jours passeront comme des voitures partout autour de toi, tu auras connu tout ce qui est à connaître sur cette Terre que ce soit en mal ou en bien, puis ! Un jour, tu te réveilleras jeune de la vieillesse que tu constateras partout autour de toi. Dieu que le temps passe, tes amis seront tous vieux, desséchés et désœuvrés par une vie qui passe et qui les auras tabassés par la jalousie de celui ou celle pour qui les choses se seront un peu, juste un peu moins bien passées. Dieu qu’il fait sombre, la vie est parfois si sale qu’on dirait qu’il fait nuit en ...

Une once d'amertume - En guise de remerciement

  Je me pardonne d’avoir blessé tant de futurs mais je garde tout de même un goût amer de ceux qui m’ont voué du mal à vouloir ouvrir mes entrailles ; sans doute pour y trouver du haut de leur bêtise, la référence « féerique » me permettant d’avoir eu autant de réussite dans mes projets, sans pour autant avoir échappé à la maladie qu'ils pensent fictive tout comme cette hypocrisie qu'ils vendent en signe de respect, histoire de profiter des bienfaits de mon imagination. N'en douter pas, cela m'a causé tellement de tort que je me surprends encore à parler avec l'un ou l'autre d'entre vous, pour trouver une explication à votre comportement, à ces voles d'idées dont vous vous êtes emparés mais où je ne trouve aucune réponse de votre part en guise de remerciement! Je voudrais préciser à l’ensemble de ces gens que rien n’est donné dans cette vie, encore moins les « je t’aime », et les « merci » perdu dans les airs via un manque d’éducation ou res...

Je l'aimais

Mécréante à pourfendre l’infamie du désir d’aimer, elle m’a brisé comme l’araignée tisse sa toile. Je n’en ai gardé que la souffrance de mes membres écartelés aux quatre coins de son garde manger. Souffrant d’un corps ne pouvant même plus saigner, il ne me resta que mes yeux pour pleurer, derrière cette femme que j’ai tant désiré et qui m’aura vu sombrer sous les feux prononcés de cet innommable verbe aimer ; depuis, je n’ai plus jamais conjugué.   Je me sentais trop déchiré par toutes ces années passées à ses côtés, à courir derrière elle comme tous ces hommes qui la poursuivent et qui jamais ne sauront la regarder. A ouvrir les yeux sur cette vérité cruelle, ce n’était pas moi, je faisais juste partie d’un plan prédestiné, à devoir combler quelques mois qu’elle m’aura laissé passer à ses côtés, pour mieux me jeter au profit d’un homme qui d’une voiture de luxe saura la combler.   J’en garde le souvenir amer de mile putes tirées, comme   pour ou...